06 avril 2025

ECHOS DES PAROISSES : Le doigt de Dieu

❤️

Des paroles intéressantes que j'ai entendues, ici ou là, ainsi que des extraits d'homélies faites par des prêtres de ma paroisse...
    

Homélie
Le doigt de Dieu
(06/04/25)
Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a fait une très belle homélie sur la rencontre entre Jésus et la femme adultère (cf. Jean 8, 1-11).
Il a dit notamment que le fait que Jésus écrivait sur le sol avec son doigt (tandis que les scribes et les pharisiens accusaient la femme) faisait penser au "doigt de Dieu" de l'Ancien Testament, quand ce doigt a écrit des mots sur un mur pour dire au roi Balthazar que son règne était compté, qu'il avait été trouvé trop léger dans la balance et que son royaume serait divisé (cf. Daniel 5, 1-30).
En faisant le lien avec ce passage de l'Ancien Testament, ce prêtre a dit que Jésus était très probablement en train d'écrire les péchés des accusateurs de la femme adultère, tandis qu'il écrivait sur le sol avec son doigt.
    

Homélie
La raison pour laquelle il y a beaucoup de conversions dans l'Eglise (23/03/25)
Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de passage dans ma paroisse a attiré notre attention sur le fait qu'il y avait beaucoup de conversions dans l'Eglise, actuellement. Par exemple, le nombre de Baptêmes et de Confirmations est en hausse.
Dans son homélie, il a dit notamment cette phrase très forte : "S'il y a beaucoup de conversions dans l'Eglise, actuellement, c'est parce qu'il y a beaucoup de martyrs".

    

Homélie
L'Eucharistie et le péché originel (15/02/25)
Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a fait un lien très intéressant entre l'Eucharistie et le péché originel.
Il a dit que le péché originel concernait la nourriture.
En effet, dans le Livre de la Genèse, Dieu donne cet ordre à l'homme : "
Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin; mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas; car, le jour où tu en mangeras, tu mourras" (Genèse 1, 16-17).
Or, dans l'Eucharistie, on sent que Dieu déborde d'amour et de Miséricorde pour l'homme blessé par le péché. Et il l'aime tellement qu'il va jusqu'à se donner Lui-même en nourriture.

    

Homélie
Celui-ci est mon Fils bien-aimé... (12/01/25)
Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a cité cette parole qui a retenti dans le ciel au moment du Baptême de Jésus dans le Jourdain : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé; en lui j’ai mis tout mon amour" (Matthieu 3, 17).
Il a dit notamment que cet amour, c'était l'Esprit Saint.
    

Homélie
L'importance de la montagne dans les deux lectures du jour
(05/12/24)
Hier matin, dans ma paroisse, un prêtre de la commu-nauté Saint-Martin a attiré notre attention sur la présence du mot "montagne" dans les deux lectures du jour.
Dans la première lecture, tout d'abord, il nous est dit : "
En ce jour-là, le Seigneur de l’univers préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés" (cf. Isaïe 25, 6-10a).
Et dans l'Evangile (qui nous relate l'épisode de la multiplication des pains), il nous est dit : "En ce temps-là, Jésus arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la monta-gne et là, il s’assit. De grandes foules s’approchèrent de lui (...). Il prit les sept pains et les poissons; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules. Tous mangèrent et furent rassasiés" (cf. Matthieu 15, 29-37).
Ce prêtre nous a dit que la montagne était toujours un lieu d'élévation et de rapprochement de Dieu, dans la Bible. Or, les deux lectures du jour évoquant l'Eucharistie (qui est la source et le sommet de la vie chrétienne), il n'est pas du tout étonnant que les deux scènes se passent sur une montagne.
    

Homélie

Une très belle prière d'abandon d'Elisabeth de France (17/11/24)
Ce matin,
au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a cité cette très belle prière d'abandon d'Elisabeth de France, la sœur du Roi Louis XVI (son procès de béatification a été ouvert en 1953) :
    
Que m'arrivera-t-il aujourd'hui , Ô mon Dieu, je l'ignore. Tout ce que je sais, c'est qu'il ne m'arrivera rien que vous ne l'ayez prévu de toute éternité. Cela me suffit, Ô mon Dieu, pour être tranquille.
    
J'adore vos Desseins éternels, je m'y soumets de tout mon cœur. Je veux tout, j'accepte tout, je vous fais un sacrifice de tout; j'unis ce sacrifice à celui de votre cher Fils, mon Sauveur, vous demandant, par son Sacré-Cœur et ses Mérites infinis, la patience dans mes maux et la parfaite soumission qui vous est due pour tout ce que vous voudrez et permettrez. Ainsi soit-il.
    
Homélie

L'adjectif "conjugal
" (20/10/24)
Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a longuement parlé du mariage dans son homélie. Il a dit notamment que l'adjectif "con-jugal" venait du Latin "cum" (avec) et "jugum" (joug).
Les conjoints sont donc "ceux qui portent le même joug".
    

Homélie
Pourquoi Dieu a-t-il créé l'homme avant la femme ?
(06/10/24)
Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a terminé son homélie sur une note d'humour. Comme l'Evangile du jour nous parlait des relations entre l'homme et la femme (et notamment de l'indissolubilité du mariage), il nous a posé la petite devinette suivante : "Savez-vous pourquoi Dieu a créé l'homme avant la femme ?"
Voici la réponse : "C'est parce qu'il faut toujours faire un brouillon avant de réaliser un chef-d’œuvre".
    

Homélie
Embrassons notre croix !
(15/09/24)
Ce matin,
au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a dit ceci dans son homélie (rappelons que c'était la fête de Notre Dame des Douleurs) : "N'ayons pas peur de la croix ! Quand elle se présente à nous, accueillons-la avec un cœur grand ouvert et avec joie ! Embrassons-la comme nous le faisons le Vendredi Saint !"
    

Homélie
La vraie liberté
(04/09/24)
Récemment, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a fait une très belle homélie sur la liberté. L'Evangile du jour parlait de cet épisode où des Juifs poussent Jésus hors de leur ville et l’emmènent jusqu'à l'escarpement d'une colline pour le précipiter en bas et où lui, Jésus, passant au milieu d'eux, continue son chemin (cf. Luc 4, 16-30).
Ce prêtre nous a dit : "Jésus était libre. Extraordinai-rement libre. La violence des hommes ne l'arrêtait pas. Elle ne l'empêchait pas de faire ce qu'il avait à faire et de continuer son chemin. Et cette vraie liberté qui était la sienne, nous l'avons reçue nous aussi. Nous l'avons reçue à notre Baptême, et non pas à la révolution française !"
    

Homélie
Le sacrifice de la Messe
(25/08/24)
Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a parlé du sacrifice de la Messe.
Il a dit notamment que, pendant la Messe, la notion de sacrifice était rappelée par le fait qu'il y avait deux espèces eucharistiques : le Corps et le Sang du Christ. Dans un sacrifice, en effet, le sang sort du corps.
    

Homélie
Un miracle à distance
(07/08/24)
Aujourd'hui, à la Messe, nous lisons le passage de l'Evangile qui parle de la Cananéenne qui a une très grande foi et qui vient demander à Jésus la guérison de sa fille car cette dernière est tourmentée par un démon.
En voyant la foi de cette femme, Jésus guérit sa fille "à distance", si l'on peut dire (cf. Matthieu 15, 21-28).
Ce matin, dans ma paroisse, un prêtre a dit ceci dans son homélie, et ce avec beaucoup d'humour : Vous voyez, ça nous fait un peu penser aux cartes de crédit. Jésus a fait un miracle "sans contact" !
    

Homélie
Le bon grain et l'ivraie
(27/07/24)
Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a fait une très belle homélie sur la parabole du bon grain et de l'ivraie  (Matthieu 13, 24-30). Il a notamment commenté le passage de cette parabole où les serviteurs demandent au Maître s'il veut qu'ils aillent enlever l'ivraie qui a poussé dans le champ de blé. Le Maître leur répond alors : "Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps".
Ce prêtre a dit qu'il y avait du bon grain et de l'ivraie à l'intérieur de chacun de nous. Il a également attiré notre attention sur le fait que lorsque nous jugeons quelqu'un qui a commis un mal et que nous voyons uniquement son péché et que nous oublions complètement qu'il a aussi des qualités, alors c'est comme si nous arrachions le blé (c'est-à-dire le bien) qui est à l'intérieur de lui.
    

Homélie
Dans la parabole du semeur, la terre est une image du cœur
(24/07/24)
Ce soir, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a fait une très belle homélie sur la parabole du semeur (Matthieu 13, 1-9).
Il a dit notamment que, dans cette parabole, la terre était une image du cœur, et que nous devions tous labourer notre cœur afin qu'il devienne une bonne terre.
Il a dit également qu'il revenait d'un camp de jeunes et qu'au début de ce camp, il avait constaté que beaucoup de cœurs étaient fermés et blessés. Pendant le camp, avec d'autres prêtres, ils ont semé largement (Eucharisties, sermons, enseignements, Confessions, temps d'Adoration...) et, à la fin du camp, beaucoup de cœurs se sont ouverts et ont été transformés.
Il a conclu en disant qu'il fallait toujours semer largement, même si la terre n'était pas bien préparée, et ce sans jamais se décourager.
    
Homélie
La symphonie de l'amour et de la vie !
(21/07/24)
Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a commenté ce passage de l'E-vangile du jour dans son homélie : "Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger" (cf. Mc 6, 30-34).
Il a dit notamment cette très belle phrase : "Jésus est le bon Berger parce qu'il sait aimer les gens. Aimer est un art, et nous devons tous être des artistes dans ce domaine. Nous devons être comme Jésus qui sait faire jaillir la symphonie de l'amour et de la vie dans le cœur des gens !"
    
Homélie
Le passage de l'Evangile où Jésus calme une violente tempête
(23/06/24)
Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a dit deux choses très intéres-santes sur le passage de l'Evangile où Jésus se trouve dans une barque avec ses disciples et où il calme une violente tempête (cf. Marc 4, 37-41).
Il a dit tout d'abord (et cela va tout à fait dans le sens des écrits de Maria Valtorta) que Jésus feignait en fait de dormir, et ce pour provoquer la foi de ses disciples. Il feignait de dormir, a-t-il dit, comme il a feint de ne rien savoir des événements qui venaient de se produire à Jérusalem, après sa Résurrection, quand il marchait avec les disciples d'Emmaüs (cf. Luc 24, 13-34).
Il a dit également que nous vivions une époque où les gens avaient peur de tout. Il a expliqué notamment qu'il recevait beaucoup de demandes d'exorcisme pour des choses qui n'en valaient pas toujours la peine. Récemment, par exemple, une personne lui a demandé de faire un exorcisme car elle avait son fauteuil qui grinçait. Il lui a alors répondu avec beaucoup d'humour : "Mais, chère madame, faites-le tout simplement réparer !"
    

Homélie
L'importance de la patience
(16/06/24)
Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a parlé d'une manière très touchante de l'importance de la patience.
Il a dit notamment : "Souvent, à l'école, on demande aux enfants de mettre des graines de lentilles dans un morceau de coton imbibé d'eau, de les déposer dans un pot de yaourt, d'en prendre bien soin et d'attendre qu'elles poussent. Et souvent, les enfants s'impatientent parce qu'ils ont l'impression que rien ne se passe et que les graines ne poussent pas. Ils pensent alors que quelque chose ne marche pas, ou bien que c'est de leur faute... Et puis, un beau jour, les graines finissent par pousser. Il en va de même pour nous, les adultes. Il nous arrive assez souvent de penser que rien ne se passe, dans nos vies, et que Dieu n'agit pas. Et pourtant, il est là, à nos côtés. Simplement, il faut savoir attendre. Dieu agit dans le secret. Il ne fait pas de bruit. Or, dans le monde, il y a beaucoup de bruit. Et c'est bien souvent parce que nous sommes trop à l'écoute des bruits du monde (les mauvaises nouvelles, les guerres, les craintes...) que nous n'entendons pas Dieu".
Puis, il a terminé en disant cette phrase : "Un arbre qui tombe fait plus de bruit que mille arbres qui poussent".